La carte scolaire s'achève. Elle se traduit par une perte de 3 postes dans le 1er degré et une quinzaine d'ETP (équivalent temps plein) pour le second degré pour notre département du Cantal. Ces mesures sont lourdes de conséquences sur l'organisation du Service Public d'Education. Une dizaine d'écoles rurales (2, 3 ou 4 classes) vont perdre 1 poste à la rentrée prochaine. La raison invoquée est un nombre d'élèves trop inférieur à la moyenne nationale… Pourtant, leur protection est essentielle : d'ailleurs, elles sont le dernier Service Public dans leur village. Les conditions d'enseignement vont considérablement se dégrader. C'est pourquoi les membres du CDEN réuni le 22 février dernier ont émis un avis négatif au projet de carte scolaire ! Ce qui constitue un fait rarissime : il faut donc savoir en tirer les conséquences.